-
tract non aux 1000 vaches
Implantation d’une étable de mille vaches et d’un méthaniseur
à DRUCAT-LE-PLESSIEL et BUIGNY-SAINT-MACLOU
NOTRE SANTE,
NOTRE ENVIRONNEMENT EN DANGER
La « SCEA côte de la Justice » et M. Ramery ancien entrepreneur de travaux publics du Nord, envisagent d’implanter une étable de 1000 vaches laitières + 750 veaux et d’un méthaniseur le long des pistes du terrain d’aviation d’Abbeville sur les communes de Drucat-le-Plessiel et de Buigny-Saint-Maclou.
Face à ce projet gigantesque et ses conséquences, la mobilisation s’organise. Déjà plus de 1000 personnes s’y opposent et ont signé la pétition dont la quasi totalité des familles de Drucat-le-Plessiel et 80 % des 220 personnes contactées à Buigny-Saint-Maclou. Le conseil municipal de Drucat-le-Plessiel s’est prononcé contre et M. le Maire a remis le permis de construire du méthaniseur avec avis défavorable. Une association vient de se créer dans le but d’agir collectivement, d’alerter la population et de faire en sorte que M. le Préfet n’autorise pas la construction de ce complexe agricole et industriel.
Un projet néfaste
Des risques pour la santé humaine. Les rejets du méthaniseur « seraient acceptables en termes toxiques et cancérigènes ». En clair il y a un risque. Autres risques : des maladies transmissibles entre bêtes et aussi de la bête à l’homme, maladies aux effets inconnus. La forte concentration animale accélérerait la mutation incontrôlable de virus. L’utilisation des antibiotiques va augmenter le phénomène d’ « antibiorésistance », ce qui interpelle les chercheurs de l’INRA.
Un environnement dégradé. Les habitants des 24 communes concernées seront contraints de respirer l’air vicié par l’épandage des boues résiduelles. Il faut ajouter les odeurs dégagées par le stockage de déchets organiques touchant plus particulièrement les communes proches de l’usine laitière.
Une augmentation des risques d’accidents de la route. Des sites d’épandages à plus de 20 Kms. La multiplication des véhicules lents parmi la circulation dense de la route départementale 928 (déjà saturée) est un élément non négligeable pour la sécurité routière. Sans parler des routes souillées qui comportent aussi un risque.
D’éventuels sinistres sous-évalués comme par exemple le volume des bassins de stockage en eaux polluées. Contrairement à ce que les promoteurs nous disent de graves dangers existent.
Des conséquences économiques. Aujourd’hui les petits producteurs ont du mal à vendre leur lait. On les a vu manifester et déverser des tonnes de lait dans les champs. On nous fait miroiter la création d’une dizaine d’emplois. Mais cette laiterie industrielle va inévitablement accélérer la disparition de petites et moyennes exploitations asphyxiées par la baisse des cours du lait. Combien de personnes vont se retrouver sans emploi ? La production intensive s’inscrit dans une course effrénée à la productivité à des fins purement financières. M. Ramery l’a dit en réunion publique. Or la France a aujourd’hui assez d’exploitations aux normes pour accueillir les vaches laitières et ainsi répondre aux besoins des populations.
Un épandage problématique de boues résiduelles et de lisier. Une telle concentration d’animaux sur un même site induit inéluctablement une concentration de déchets qui seront épandus dans les champs de 24 communes environnantes tout près de la baie de Somme. A terme on parle d’un besoin de 2700 hectares, actuellement le promoteur ne peut compter que sur 1200 hectares. Quelles conséquences sur le long terme ? Devrons-nous assister à l’invasion d’algues vertes en Baie de Somme comme en Bretagne ?
Les villages dévalorisés. La qualité de vie dans nos villages va être affectée. La valeur des habitations sera amoindrie par la présence de cette usine à lait et par l’épandage.
Une plaie dans le futur parc régional. Alors que notre Baie de Somme est dans le cercle privilégié des plus belles baies du monde, que l’on veut faire du tourisme une priorité, que l’on veut préserver la région côtière en créant un parc régional, comment les pouvoirs publics pourraient-ils accepter l’implantation de cette « verrue » ? N’y a-t-il pas là un non sens ?
Le bien-être animal non-respecté. La surface par vache dans l’étable sera de 7 m2. Les conditions de vie ne sont pas conformes aux besoins physiologiques naturels des animaux selon la loi. Ce mode d’élevage concentrationnaire, visant à la productivité maximale, a une nocivité tant sur l’animal que sur la qualité du lait. On le crée en France alors que Bruxelles envisage d’interdire l’élevage de volailles en batterie. La nourriture animale est calculée pour obtenir le maximum de lait. Il faut des aliments végétaux (sans parler des OGM) qui poussent sur nos terres à coup d’engrais chimiques et de pesticides ou autres produits chimiques. Des résidus peuvent se retrouver dans la viande et dans le lait.
Pour le bien-être des populations,
des consommateurs et des animaux.
Pour préserver l’environnement,
la sécurité routière et l’emploi.
N’attendons pas d’être mis devant le fait accompli.
MOBILISONS-NOUS
Rejoignez notre association,participez à ses initiatives.
Ne pas jeter sur la voie publique IPNS
J’adhère à l’association NOVISSEN
Nom…………………………………………………… Prénom………………………………………………… Adresse………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………Tél………………………………………………
Adresse Mail……………………………………………………………………Je verse…………………… (Prix de l’adhésion 5 € minimum)
Bulletin à retourner à NOVISSEN, 385, rue du Levant – 80132 DRUCAT (Joindre une enveloppe timbrée si vous voulez recevoir votre bulletin d’adhésion).
"
« Novissen: contre la ferme des 1000 vachesPierre Rabhi sur France info 14/10/2013 dans un monde d'idées »
Tags : tract, 1000 vaches, non